Mon témoignage
Je suis né il y a quarante-cinq ans dans une famille qui lit la Bible, qui prie et qui va à l’église. Mes parents sont chrétiens, mes grands-parents étaient chrétiens et j’ai même un de mes aïeux qui était colporteur de bibles.
Ainsi, je suis toujours allé à l’église, fœtus dans le ventre de ma mère, nouveau-né, enfant, j’allais à l’église.
Néanmoins, on ne nait pas chrétien, on le devient. Le salut de l’âme n’est pas quelque chose d’héréditaire, c’est une expérience à vivre personnellement.
Dieu a toujours été quelqu’un de proche de moi, un ami, un père. Son existence était une évidence et je ne l’ai jamais remise en question. J’étais en contact avec lui par la lecture et l’écoute de sa parole et par la prière, avec ma mère le plus souvent.
En grandissant et en devenant un adolescent, j’ai pris conscience que mon péché, tout ce que je faisais de mauvais et qui peinait mon Dieu, me séparait de lui et gênait mon contact avec sa personne.
J’ai donc décidé, plein de naïveté, que désormais je ne pécherai plus. Pendant quelques temps, j’ai essayé de m’améliorer par mes propres forces, sans y parvenir bien évidemment.
Et puis un jour, un pasteur qui faisait une mission d’évangélisation à Gap m’a demandé abruptement si j’étais sauvé, en paix avec Dieu. Je n’ai pu que lui répondre par la négative.
Ceci m’a travaillé et fait réfléchir. Et puis j’ai enfin compris le salut par grâce, j’ai enfin compris que Jésus, le Fils de Dieu mourant sur la croix par amour y avait porté mes péchés.
L’après-midi même, je donnais mon cœur à Dieu lui demandant pardon pour mes fautes et j’étais réconcilié avec lui. Le Sauveur de mes parents était devenu aussi le mien.
Je me suis fait baptisé à l’âge de dix-sept ans.
Depuis le jour où j’ai accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de ma vie, il m’a donné sa paix, sa joie et l’assurance que je passerai l’éternité avec lui.
Dieu a conduit ma vie personnelle, professionnelle et familiale de façon extraordinaire.
Il est aujourd’hui le centre et le ciment de la famille qu’il m’a donnée.
Joël MURATI